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le blog de kat'

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14 octobre 2006

étrange désir bleu

Etrange…

Mes désirs se prendraient-ils pour la réalité ?

Une écharpe grise bleue se posait là, sur mon devant de porte, comme ça.

Je l’avais pensé, revue en image, désirée si fort et son odeur semblait flotter par tous les vents de ces derniers temps, là, bêtement, à mes pieds, ne bougeant même pas.

Que me voulait-elle ?

L’envie de l’étreindre, de lui raconter toutes mes peines embrouillait mes pensées.

Mais il me fallait attendre encore… Attendre quoi ?

Je devais vivre les jours et avancer toujours.

Mais l’espoir est si vain !…

Alors je regarde cette écharpe grise bleue, posée là, sur mon devant de porte…

Surtout ne pas déranger ce sourire autour duquel elle s’enveloppait si bien.

J’attends et je ne trouve rien.

Il fut un temps où le désir jouait et le plaisir emportait.

Il suffisait d’un regard, d’un frôlement de peau, pour que se fasse l’instant de tout, sans contrainte, surprenant le partenaire de tant d’aisance et de simplicité.

L’écharpe, le regard…

Ce regard là fondait mon âme, réellement.

Intimidée, trop émue, je perdais la voix.

Les gestes et les plaisirs se formaient en un silence semblant faire l’écho de nos désirs sans corps.

Je ne crois pas avoir vécu pareille fusion des âmes.

Ephémère seconde de bonheur volée à de fausses vérités enchaînant sa destinée…

Mon prince des étoiles disparaissait pour du sérieux, brutalement, parachuté dans la réalité à contre cœur.

Parfois, il revenait, fugace, s’enquérait de sa rose et disparaissait à nouveau.

En fleur d’amour, elle lui répondait, sereine en apparence, le cœur serrant à chacun de ses départs.

L’écharpe bleue gît au fond de mes rêves et l’odeur de la passion trouble depuis quelques jours mes retraites.

Emblème et trace, elle appelle.

L’écharpe bleue, grise bleue…grise, peut-être…pas bleue…

Une nuit de caresses et de respirations, en regards confondus et surpris.

La découverte de l’autre, fragile, sensible, si semblable.

Une autre de corps à corps, plus vive, trop rapide et maladroite, oubliant de prendre le temps de cette première fois.

D’autres encore, plus banales et pourtant si pleines de sens.

Et le rêve portait l’espoir de l’un, décalait celui de l’autre, en évènements du quotidien bousculant le rythme des rencontres.

Jusqu’à ce jour cruel de la déchirure, inattendue et si rapide.

L’incompréhension m’effondrait.

A distance, le calme revenu, la plaie restait béante et douloureuse.

Une impression d’impossible réparation, d’impossible retrouvaille de ce précieux par un autre que lui.

Le matin reste fade, les nuits sans étoile, la vie sans élan.

L’écharpe garde l’odeur de nos ébats, présente et irremplaçable.

L’unique avait bercé un espace sans temps de deux êtres télescopés quelque part dans un monde imaginaire.

Superbe conte réel !

Mon désir bleu…mon plaisir feu…

Un amour heureux…

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